Comment gérer l’eau en camping-car ?

L’eau en camping-car
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Gérer l’eau en camping-car demande une organisation rigoureuse pour rester autonome tout en respectant l’environnement. Un véhicule aménagé dispose de trois types de réservoir : l’eau propre pour l’usage quotidien, les eaux grises issues de la vaisselle et de la douche et la cassette des toilettes chimiques. Pour éviter les contaminations, il est essentiel d’entretenir régulièrement les circuits et de les protéger contre la chaleur, le gel et le biofilm bactérien.

L’eau potable peut être trouvée sur des aires de service, dans certains campings, via des fontaines publiques ou, avec précaution, dans la nature. Des applications comme Freetaps ou maps.me facilitent leur localisation. Divers accessoires (tuyaux alimentaires, filtres, jerricans, pompes, entonnoirs, etc.) permettent de remplir et d’utiliser l’eau plus efficacement, même dans des conditions difficiles.

Boire l’eau de la cuve est possible si elle est bien filtrée et entretenue. Des systèmes combinant filtres à charbon, ions d’argent ou LED UV-C garantissent une eau propre à la consommation. Il est aussi envisageable de puiser dans des sources naturelles, à condition de bien la filtrer — notamment grâce à des filtres en cascade ou avec des systèmes à gravité comme Berkey, Berkefeld ou Katadyn.

Pour économiser l’eau, quelques gestes simples suffisent : utiliser des mousseurs, récupérer l’eau froide de la douche ou encore optimiser la vaisselle. Rouler avec les réservoirs pleins est possible, mais il faut tenir compte du poids et de la consommation de carburant.

Enfin, voyager en autonomie implique un comportement responsable : utiliser des produits biodégradables, respecter les zones de vidange et éviter toute pollution des milieux naturels.

L’eau est une ressource précieuse en véhicule aménagé. Elle est essentielle pour cuisiner, se laver, faire la vaisselle… et pourtant, elle est limitée. Bien gérer ses réservoirs, connaître les bonnes pratiques d’entretien, savoir où faire le plein et comment économiser l’eau permet d’améliorer considérablement son autonomie et son confort en voyage.

Les différents réservoirs d’eau dans un camping-car

Un fourgon ou un camping-car est généralement équipé de trois circuits d’eau :

  1. Le réservoir d’eau propre (ou eau claire)
    ➤ Contenance : entre 80 et 150 litres selon les modèles
    ➤ Il alimente les robinets, la douche, les toilettes…

  2. Le réservoir d’eau usée (ou eau grise)
    ➤ Il récupère les eaux provenant de la vaisselle, de la douche et des lavabos.
    ➤ À vider régulièrement dans des zones dédiées.

  3. Le réservoir des WC chimiques (ou cassette)
    ➤ Spécifique aux toilettes à cassette, il nécessite des produits adaptés et un entretien régulier.

Le réservoir d’eau claire est doté d’une pompe à eau dont le débit est compris entre 7 et 20 l/min, le débit étant d’autant plus élevé que le véhicule est grand.

Les tuyaux d’un camping-car ne sont pas conçus pour supporter l’eau bouillante : au-delà de 60–70 °C, ils risquent de se déformer ou fuir. En hiver, ils sont aussi sensibles au gel, qui peut les faire éclater. Pensez à laisser tiédir l’eau avant de la verser dans l’évier et à protéger les réservoirs et les tuyaux d’eau contre le gel, notamment dans les fourgons aménagés.

Remplir le réservoir d'eau d'un véhicule aménagé

Où trouver de l’eau potable en camping-car ?

Voici les solutions les plus courantes :

  • Aires de services pour camping-cars (stations de vidange et remplissage).

  • Campings ou fermes accueillant les voyageurs.

  • Stations-service sur autoroute ou parkings poids-lourd.

  • Fontaines publiques dans les parcs et jardins publics, les cimetières, les aires de jeux, les aires de pique-nique et les aires de baignade.

  • Les casernes de pompiers (sous réserve d’avoir leur accord).

  • Les concessionnaires de camping-cars ont généralement une station de remplissage d'eau potable. Il vaut mieux appeler à l'avance pour vérifier la disponibilité.

  • Les ruisseaux, rivières, cascades et lacs à condition de disposer d’un système de filtration permettant de rendre l’eau potable.

Il existe des sites internet et des applications qui renseignent les points d’eau potable à proximité :

  • Les sites internet des communes ou des mairies indiquent les fontaines publiques de leur territoire.

  • L’application Freetaps géolocalise votre position et référence tous les points d’eau potable à proximité, partout dans le monde. Elle est gratuite et il est possible d’y ajouter des sources qui n’y seraient pas.

  • L’application maps.me qui se base aussi sur la localisation. Il faut chercher « eau potable » dans la barre de recherche. Le GPS marche même sans connexion à internet.

  • Google map (avec internet)

  • Le site internet EauPotable info

Certains camping-caristes bricolent un système de gouttière pour récupérer l’eau de pluie. Pratique si vous comptez rester plusieurs jours au même endroit. Il est même possible de la transformer en « road shower » et avoir une douche solaire en plus.

Où trouver de l’eau potable en fourgon ?

Les accessoires utiles pour la gestion de l’eau en véhicule aménagé

Certains accessoires facilitent le remplissage, l’entretien, la conservation et l’économie de l’eau au quotidien. Que ce soit pour éviter les galères à la borne, limiter les pertes ou prolonger l’autonomie, voici une liste des indispensables à avoir à bord :

  • Un assez long tuyau alimentaire pour eau potable, car le robinet d'eau potable est parfois situé dans des zones difficiles à atteindre, idéalement un tuyau d’eau de 15 m non rigide avec un diamètre de 15 mm. Il peut aussi être utile d’en avoir un second (pour obtenir 30 m) et un plus petit (2 à 5 m) pour ne pas tout dérouler quand le robinet est proche. Idéalement, il faut les ranger proprement dans une boite en plastique pour éviter de les salir.

  • Des embouts et des adaptateurs universels pour se connecter à différents types de robinets (camping, station, particulier…). À placer dans une petite boite pour les trouver facilement. Cela évite aussi de les salir et de contaminer les embouts.

  • Un serre-joint en plastique à une main de 75 mm. Dans certaines aires, il faut, en effet, appuyer sur le robinet pour qu’il fonctionne. Le serre-joint permet de maintenir la pression sur le robinet pour un remplissage complet du réservoir.

  • Un ou deux jerricans alimentaires de 10 ou 20 l, rigides ou souples, avec robinet. Utiles pour transporter de l’eau en dépannage ou compléter la réserve à distance d’un point d’eau. 

  • Un diable pliant pour transporter les jerricans (sans oublier une attelle pour les maintenir sur le diable). Pour remplir le réservoir en évitant la manutention des bidons, il est possible d’utiliser une petite pompe immergée portative (à piles ou fonctionnant en 12 V). 

  • Un réservoir à roulette, plat, de 20 l pour vider l’eau grise sans bouger le camping-car. 

  • Un entonnoir flexible orientable, qui s’adapte à votre réservoir.

  • Un arrosoir : pratique pour nettoyer la cassette WC. 

  • Des gants de vidange : pour manipuler les tuyaux d’eaux usées et la cassette WC sans contact direct.

  • Des produits désinfectants : vinaigre blanc, acide citrique, pastilles spéciales ou nettoyants pour entretenir les réservoirs et prévenir les bactéries.

  • Des filtres à eau de remplacement.

  • Une bassine ou un bac pliable : pour faire la vaisselle dehors ou récupérer l’eau pour une seconde utilisation (toilettes, rinçage…).

Astuce pour le remplissage du réservoir d’eau

Voici une solution maison simple et efficace : un coude à 90° en PVC inséré dans l’orifice de remplissage du camping-car, sur lequel est fixé un entonnoir. Ce système permet de verser l’eau propre manuellement (à l’aide d’un arrosoir ou d’un jerrican) sans éclabousser, même lorsque le réservoir est difficilement accessible ou que l’on ne dispose pas de tuyau. Peu pratique pour remplir 100 l, mais permet de dépanner.

Astuce pour le remplissage du réservoir d’eau d'un véhicule aménagé

Peut-on boire l’eau de la cuve du camping-car ?

Cette question suscite toujours des débats passionnés entre camping-caristes ! Pourtant, il est tout à fait possible de boire l’eau de son réservoir, à condition de suivre des précautions strictes. 

L’eau du réservoir sera potable à condition que le système soit propre, désinfecté régulièrement et que l’eau stockée soit potable et de bonne qualité à la base.

Pour maximiser la propreté de l’eau, nous avons opté pour 3 solutions : 

  1. Nous utilisons un filtre à charbon actif lors du remplissage de la cuve (filtre WM d’Aquatec ou Fusion Mobile d’Alb Filter). Il se place avant la cuve. L’eau est donc déjà filtrée une fois avant de se trouver dans le réservoir. Attention, il n’agit que pour une eau potable à la base. 

  2. Nous installons des cartouches d’ions d’argent à l’intérieur de la cuve. Cela permet d’éviter la formation de biofilm et la prolifération des bactéries. Gros avantage, le dosage est automatique en fonction de la quantité d’eau. 

  3. En quittant la cuve, l’eau passe par un autre filtre à charbon actif (le clearliQ travel d’Hymer).

Le remplacement des filtres à un coût, mais il est compensé par l’aspect pratique de ne plus devoir stocker et transporter des bouteilles ou des bidons d’eau.

Il existe aussi une autre solution assez compacte et qui ne nécessite pas de filtre, c’est la désinfection automatique de l’eau par LED UV-C, directement lors du prélèvement d’eau de tous les raccords (elle se place entre la cuve et les tuyaux d’alimentation en eau du véhicule). Elle fonctionne à l’électricité (12 v), mais ne s’enclenche que lors de la prise d’eau. Son débit est de 8 l/minute (il peut être doublé en mettant deux éléments en parallèle). Son autonomie est de 13 ans.

Enfin, Carawater a conçu le système Autarx qui filtre les eaux grises en eaux claires. Il permet une grande autonomie dans les endroits sans accès direct à l’eau. Cette solution semble idéale, mais le système est assez encombrant et ne peut fonctionner que sur un petit nombre de cycles. Son installation doit être faite par un professionnel.

Est-il possible d’utiliser de l’eau d’une rivière ou un lac ? 

Boire de l’eau d’une rivière ou d'un lac

Il est tout à fait envisageable de prendre de l’eau dans la nature. Attention, il ne faut jamais oublier que cette ressource naturelle doit servir prioritairement à abreuver la faune et la flore locale. Il faut donc éviter de ponctionner de l’eau en cas de sécheresse. 

Via un système de filtres à l’entrée et à la sortie du réservoir

Nous avons installé le kit complet d’alimentation en eau de secours de WM Aquatec, avec l’adjonction d’une pompe fonctionnant en 12 V. Un filtre supplémentaire permet de supprimer les bactéries et de rendre l’eau potable. Nous utilisons aussi ce système lorsque nous remplissons le réservoir avec de l’eau d’une fontaine non potable.

Ce qui est intéressant dans cette installation, c’est qu’il est possible de ne pas l’utiliser, lorsqu’on trouve de l’eau déjà potable par exemple. Voici une petite vidéo explicative de ce système.

Via une filtration par gravité dans de petits réservoirs

Si vous ne voulez pas installer un système complexe de filtres en cascade, vous pouvez aussi opter pour la filtration en carafe. Outre le fait d’avoir de l’eau pure, cela enlève aussi le goût parfois désagréable de l’eau selon les endroits.

Les filtres à gravité Berkefeld ou Berkey permettent, sans aucune énergie, de filtrer l’eau, quelle qu’en soit l’origine (lac, rivière, fontaine) en la rendant potable et de grande qualité. Ils se composent de deux réservoirs en acier inoxydable : le premier réservoir, celui du haut, accueille les filtres en céramique et/ou en charbon, aussi appelés cartouches ; le réservoir du bas récupère l’eau filtrée. Un robinet permet ensuite de verser l’eau et de la boire directement. Les filtres British Berkefeld peuvent accueillir jusqu’à 4 cartouches, tandis que les filtres Berkey en supportent jusqu’à 8. Ce nombre influe directement sur la vitesse de filtration : un Berkefeld équipé de 2 cartouches filtre environ 1,7 litre par heure, et jusqu’à 3,4 litres avec 4 cartouches ; alors qu’un Berkey atteint un débit moyen de 12,3 litres par heure, grâce à sa capacité supérieure. Il faut changer les filtres après un certain nombre de litres filtrés (généralement de 6 mois à 1 an maximum). Le coût d’utilisation, cartouches incluses, est estimé autour de 0,023 € le litre d’eau filtrée. Le gros problème de ce système quand on voyage dans un espace réduit, c’est son volume ! C’est très encombrant.

Pour gagner de la place, il existe aussi le filtre à gravité Katadyn qui rend toute eau douce potable en éliminant les particules jusqu’à 0,1 µ. Il fonctionne avec une cartouche d’une durée de vie de 1000 l. Pour l’itinérance, les deux systèmes les plus pratiques sont la poche souple à suspendre (existe en différentes contenances) ou le filtre, soit à appliquer au robinet de la cuisine, soit à installer à la sortie du réservoir. 

Comment économiser l’eau à bord ?

Habituellement, on compte qu’il faut de 7,5 à 15 l d’eau par personne et par jour (pour boire, cuisiner, faire la vaisselle, se laver).

Voici quelques gestes simples pour maximiser votre autonomie : 

  • Utiliser un mousseur (ou aérateur) pour robinet. Un robinet standard débite en moyenne 12 litres d’eau/minute, sous une pression de 3 bars. Il se présente sous la forme d’un petit embout qui se visse à l’extrémité du robinet. Il mélange l’eau avec de fines bulles d’air, ce qui permet de réduire le débit de 30 à 70 % tout en conservant une sensation de confort identique lors de l’usage.

  • Fixer un aérateur sur le pommeau de la douche. Il fonctionne selon le même principe que celui pour robinet. Les douches traditionnelles ont un débit moyen compris entre 12 et 40 L/min, l’aérateur le réduit à 5,75 L/min. Généralement, il est possible de choisir de l’utiliser ou pas. Ce qui permet de le sélectionner pour la douche « normale » et de le couper si on a besoin de plus de débit, pour se laver les cheveux par exemple.

  • Récupérer l’eau froide du début de douche dans une carafe (si vous buvez l’eau de votre cuve) ou pour le rinçage de la vaisselle.

Comment économiser l’eau dans un camping-car ?

Astuce pour économiser l’eau lors de la vaisselle :

  • Prévoyez une bassine adaptée à l’évier. Rincez rapidement votre vaisselle sale dans cette bassine après chaque repas : l’eau s’y accumule ainsi au fil de la journée. Le soir, cette eau de rinçage sera suffisante pour rincer la vaisselle du souper/dîner. 

  • Pour la « vraie » vaisselle, faites mousser votre éponge et commencez par laver les éléments rincés les moins sales (verres, tasses…). Déposez-les au fur et à mesure dans l’évier (en mettant la bonde en place). Lorsqu’il est plein, rincez la vaisselle. L’eau de rinçage accumulée dans l’évier permettra de laver les éléments les plus sales (casseroles, poêles…).  

  • Bilan : ½ évier suffit pour la vaisselle de toute une journée pour 2 personnes (soit 1 évier si on inclut l’eau de la bassine).

Peut-on rouler avec les réservoirs d’eau pleins ?

Il est tout à fait possible de rouler avec le plein d’eau tant que l’on ne dépasse pas la charge utile du véhicule. C’est surtout pour éviter la surcharge et économiser du carburant que la plupart des camping-caristes préfèrent rouler avec une quantité minimale d'eau dans leur réservoir.

✔️ Avantages :

  • Plus d’autonomie à l’étape suivante, surtout en nature ou dans une zone sans eau

  • Moins de contraintes pour s’installer rapidement

❌ Inconvénients :

  • Poids supplémentaire (100 litres = 100 kg)

  • Hausse de la consommation de carburant

  • Peut modifier l’équilibre du véhicule

Entretien des réservoirs et du circuit d’eau

Entretien des réservoirs et du circuit d’eau d'un véhicule aménagé

La qualité de l’eau dans un réservoir se détériore parce qu’elle chauffe au soleil et qu’elle stagne dans un espace fermé. Cela provoque l’apparition de bactéries qui se multiplient rapidement et finissent par envahir la paroi interne du réservoir et les tuyaux. Un bon entretien est donc nécessaire pour éviter les mauvaises odeurs, la prolifération des bactéries et les colmatages.

Entretien du réservoir des eaux claires 

Tous les 2 à 3 mois, il est conseillé de nettoyer le réservoir d’eau propre avec un produit désinfectant spécifique, du vinaigre blanc ou de l’acide citrique dilué. Roulez quelques kilomètres pour que le produit imprègne bien toutes les parois du réservoir. Laissez ensuite le produit circuler dans tous les robinets. Il faut ensuite rincer avec de l’eau claire.

Pour éviter les rinçages répétés, nous utilisons des pastilles de stérilisation (comme celles pour les biberons des bébés). Comme nous avons déjà un doseur d’ions d’argent dans la cuve, nous l’effectuons lors de son remplacement, tous les 6 mois environ.

Entretien du réservoir des eaux grises 

Pour éviter l’accumulation de déchets dans les tuyaux et la cuve des eaux grises, il est utile de prévoir des crépines d’évier, aussi bien pour l’évier de la cuisine que pour celui de la salle de bain et de la douche. 

Le nettoyage du réservoir des eaux grises s’effectue, comme pour celui des eaux claires,  tous les 2-3 mois, avec les mêmes produits.

Tous les mois, nettoyez toutes les canalisations en y versant dans chaque évier : 1 dose de bicarbonate, 1 dose de sel et 1 dose de vinaigre. Ajoutez ensuite 1l d’eau chaude (à maximum 70°C pour ne pas endommager les canalisations du véhicule) additionnée d’une cuillère à soupe d’acide citrique. Faites-le idéalement avant de partir et avec le réservoir des eaux grises vide. Le roulement facilitera le nettoyage de la cuve.

Écologie et respect de l’environnement

Stationner en pleine nature, loin de la foule, est le rêve de la majorité des vanlifers. Mais, cette liberté s’accompagne aussi d’une responsabilité : celle de minimiser son impact sur l’environnement. Une gestion raisonnée de l’eau, le choix de produits adaptés et le respect des zones de vidange permettent de préserver la nature et de maintenir une bonne cohabitation avec les habitants et les autres voyageurs.

Quelques rappels essentiels : 

  • Utilisez des produits d’entretien biodégradables et contenant peu de produits chimiques. Une application comme Yuka permet de scanner le barre-code des produits pour en connaitre la composition et choisir le moins nocif. 

  • Ne vidangez jamais dans la nature ou dans une bouche d’égout. Les égouts dans la rue sont destinés à recueillir l’eau de pluie, pas les eaux grises.

  • Respectez les zones de vidange même si elles sont payantes.

 

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